Depuis des temps très anciens...

Le village existe depuis les temps les plus lointains puisque l'on retrouve des traces de l'époque gauloise sur les hauteurs du village. Un tumulus (grand amas de terre ou de pierres que certains peuples élevaient au-dessus de leurs sépultures) et un souterrain confirment cette présence gauloise. De plus, une source hydrominérale au lieu dit " Les Salles " était exploité par les Romains, ce qui confirme la thèse de la présence antérieure de l'homme.

De SANCTUS ANDRÉA à ST ANDRÉ D'APCHON

dessin du châteauAu Moyen Age classique (du XI au XIIème siècle), le village originel se situait sur un éperon rocheux facilement défendable, à l’emplacement actuel de l’église.

C’est en 902 que le nom du village apparaît pour la première fois dans la charte d’Ambierle, sous la dénomination latine : SANCTUS ANDREA. Jusqu’en 1180, la paroisse de SAINT ANDRE dépendait du prieuré clunisien d’Ambierle.

En 1290, la toponymie du village évolua et devint SAINT ANDRE EN ROUANEY (charte du Forez).

En 1392, la seigneurie apchonnaise relevait du fief voisin. De ce fait, le nom du village évolua une nouvelle fois et devint SAINT ANDRE DE RONEYSONS (archive départementale).

portrait Albon

Au XVIème siècle, ARTHAUD, baron d’Apchon, rattacha son nom à Saint ANDRE et devint SAINT ANDRE D’ARTHAUD (archive départementale).

C’est en 1562, que le nom du village actuel apparaît pour la première fois : SAINT ANDRE D’APCHON.

En effet, les barons d’Apchon succédèrent à la famille d’Albon et associèrent le nom de leur famille au village.

 

 

Né à Saint-André et au coeur de l'histoire de France

Portrait de Jacques d'AlbonJacques d'Albon de Saint-André (né vers 1505 au château de Saint-André en Roannais et mort le 19 décembre 1562 à la bataille de Dreux) est le fils de Jean d'Albon, seigneur de Saint-André.
Il se marie avec Marguerite de Lustrac, dame d'honneur de Catherine de Médicis, qui lui donne une fille : Catherine d'Albon de Saint-André, demoiselle de Tournoël, demoiselle d'honneur de la reine Catherine de Médicis. Fiancée d'Henri le Balafré, fils du duc de Guise, elle meurt en juin 1564.
Jacques d'Albon de Saint-André est marquis de Fronsac, seigneur de Montrond et de Saint-André d'Apchon, d'où son nom.
Compagnon d'enfance d'Henri II, le 3 avril 1547, trois jours après la mort de François Ier, il est appelé au Conseil, et nommé premier gentilhomme de la Chambre.
Le 29 mai 1547, il est fait chevalier de l'ordre de Saint-Michel et maréchal de France.
Il se distingue dans les guerres contre les Espagnols et les guerres de religion. Le 6 avril 1561, avec Montmorency et le duc de Guise, il crée le triumvirat catholique. Le 4 juillet 1562, il prend Blois aux protestants. Le 29 juillet, il prend Poitiers, le 31 août, Bourges, réprimant toute résistance avec une extrême brutalité.
Le 19 décembre 1562, il bât les protestants à la bataille de Dreux, mais est tué lors de la bataille.

blason de la famille d'Albon

C'est la famille d'Albon qui a donné à Saint André son blason : De sable à la croix d'or, au lambel de trois pendants de gueules brochant sur le tout

illustration : Portrait de Jacques d'Albon vers 1562 (musée national du château et des Trianons, Versailles)